dimanche 3 mars 2013

Retour à l'écriture ? Un mot sur Dany Laferrière

Maintenant que j'ai terminé mon manuscrit secret, que ma demande de subvention pour mon documentaire est envoyée à TV5 et que mes cours au cégep sont bien huilés, je peux me remettre à l'écriture.

J'ai célébré ça en lisant Le journal d'un écrivain en pyjama de Dany Laferrière (je n'avais jamais su comment écrire son nom de famille avant ce jour).

C'est très intéressant et je le suggère à tous ceux qui aiment et lire ainsi qu'à ceux qui ont commencé à écrire depuis peu (je considère que, malgré que j'écrive depuis 2002, j'écris depuis peu).
Ce ne sont pas tant des trucs d'auteurs, mais bien des confirmations et des confidences. Par exemple, il parle de cette honte qu'on éprouve à ne pas écrire lorsqu'on a une journée de congé. Vous savez de quoi je parle, les amis, n'est-ce pas ? Il m'arrive de me juger très sévèrement parce que j'ai préféré relaxer un après-midi plutôt que de plancher sur un texte. Il parle aussi des permissions que l'on doit s'accorder, comme débuter un nouveau livre si le premier nous angoisse, nous emmerde ou n'avance pas.

Ma plus grosse difficulté, c'est d'oublier le lecteur. Heureusement, ça aussi, il en parle. Vous savez, la mauvaise habitude qu'on prend à s'imaginer notre lecteur. Un lecteur purement idéalisé, on le sait, mais un lecteur quand même. Un lecteur dont on imagine les attentes. Un lecteur qui influence notre écriture sans pour autant avoir  de réelle forme matérielle. Ce lecteur-là nuit beaucoup à mon rythme d'écriture. Comment ne pas imaginer mes amis qui lisent tout ce que je publie quand j'écris deux lignes ? En tout cas, il faut que je me souvienne des techniques innées qu'on utilise lorsqu'on est enfant.

À la fin de ma lecture, j'étais en feu, j'étais prêt à écrire comme jamais. Mais par où commencer ? J'ai l'impression qu'il faudrait que je fasse un sondage. J'ai la suite de L'Aquilon, dont la moitié est déjà prête à être lue (2e jet), mais dont l'autre moitié n'est même pas écrite (0e jet...). J'ai aussi un roman d'aventure jeunesse, 120 pages de 1er jet qui annonce une autre trentaine de chapitre avant de toucher la fin de l'histoire. J'ai également un roman policier, dont les 100 pages de premier jet sont à jeter sauf pour l'idée générale. J'en ai lu une dizaine de pages et je le regrette déjà. J'ai aussi un roman SF jeunesse que j'aimerais écrire, mais je n'ai que le plan d'écris, alors celui-là devrait normalement attendre que les autres soient terminés avant d'avoir son tour.

Je regarde tous ces projets et je ne sais pas auquel accorder du temps. J'ai tenté un petit essai ici, un autre là, mais je manque de « drive ». Si vous avez des conseils, je suis tout ouïe.

2 commentaires:

  1. Donne-toi un minimum de mots par jour. Je l'ai fait avec un ridicule objectif de 100 mots par jour et ça m'a permis d'écrire un roman en 1 an! On fait constamment des projets et les bonnes journées compensent pour les moins bonnes, même si tous les jours donnent au moins quelques mots.

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    1. Merci pour le conseil. J'avoue que j'essaie de garder le rythme. Je me l'étais joué Stephen King une fois (1000 mots par jour), j'ai écrit un court roman en 40 jours, mais j'ai jamais été aussi malade de ma vie !

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